Petit vase globuleux à fond rond
Trouvé au début du 20ème siecle
dans une grotte située entre Canne et Vence
( Alpes maritimes)
L’usage de l’argile pour façonner de la vaisselle ou des contenants à usage domestique remonte à la fin des temps préhistoriques.
Avant la période néolithique, les peuples de chasseurs, cueilleurs, nomades ne s’encombrent pas de fragiles et lourdes vaisselles en argile.
La sédentarisation des premiers agriculteur/éleveur est compatible avec la production de vaisselles et contenants destinés au stockage de leurs productions (céréales, eau, laitages..).
Chaque groupe ethnique applique une identité propre à sa poterie (formes et décors).
Cette particularité est utilisée par les néolithiciens pour étudier la répartition des cultures néolithiques, elle est aussi très pratique pour le calage chronologique.
Exemple : les premiers colons néolithiques de notre midi méditerranéen décorent leurs poteries par impression d’une valve de coquillage (coque ou Cardium), dans l’argile fraîche qui donne son nom à la culture Cardiale.
Plusieurs techniques sont mises en œuvre par les préhistoriques pour la fabrication de leurs pots.
Le modelage simple par creusement et façonnage de l’argile (simple à mettre en œuvre par les enfants) est utilisé pour les petits contenants.
Le montage au colombin qui consiste à empiler des « boudins d’argile » et à lisser la surface. Cette technique permet l’assemblage différé de plusieurs parties d’un vase produites séparément (gros contenant).
À la fin de la préhistoire (protohistoire), l’apparition du tour de potier donnera naissance à un nouveau type de poterie : la poterie tournée.