PREHISTOIRE
"Pierres de Mémoire"
La caverne du tailleur de silex
"JADE" Les Grandes Haches Alpines
La surprenante histoire d'Otzi (Documentaire)
Le poignard scandinave de type V est fabriqué à partir de 1950 avant JC jusqu'à environ 1600 avant JC.
il a une poignée élargie en "queue de poisson", il a beaucoup de caractéristiques identiques au type IV sauf qu'il n'a pas de couture sur la poignée.
il existe deux sous-types avec des différences situées sur la partie proximale du pommeau.
Sur la photo, un échantillon de trois Va, les deux petits spécimens (15 et 18 cm) montre une retouche parallèle.
Ils représentent 11% de l'inventaire paneuropéen de poignards.
Poignards néolithiques du sud de la Scandinavie . Ces dagues sont produites de 2400 à 1500 BC depuis la fin de la période des "tombe individuelles" jusqu’au début de l'âge du bronze . il en existe six types basiques (I, II, III, IV, V, VI) subdivisés en 24 sous-types ( A, B, C, D). La majeure partie de la production s'effectue de 2300 à 1800 BC. de nombreuses datations C14 associées à la dendrochronologie ont permis d'avoir une chronologie très fine sur la périodisation des types et d'obtenir une précision de+/- 20 ans.Les poignards présentés sur les photos proviennent d'une ancienne collection du Jutland, ils ont été récolté à la fin du 19e et début du 20e siècle
Lame de hache en silex à talon fin. "thin-butted-axe". Au Danemark de l'Est, ces "haches d'offrandes" sont généralement découvertes en dépôt de plusieurs pièces notamment dans des points d'eau (étang, lac, gué ...)
À l'Ouest du pays, elles sont trouvées dans les tombes à l'unité. Elles sont en usage durant 900 ans, depuis le commencement de la "période des dolmens" vers 3900 BC, jusqu'au début des "tombes à couloir" aux alentours de 3000 BC. Elles sont larges, avec une section rectangulaire, les flancs sont souvent parallèles ou légèrement convergents. La buttée est fine et tranchante, parfois tronquée. La classification typologique de Nielsen distingue sept sous-types. Les longueurs varient de 15 à 47 cm ! l’expérimentation démontre qu'au-delà de 20/23 cm les lames de haches se brisent à la cognée. Passé cette dimension, il ne s'agit plus d'objets fonctionnels (symbole de pouvoir, objet cultuel, sépulcral...) les découvertes de dépôts dans la vase pourraient indiquer des offrandes aux dieux ? les modèles courts (15 cm et moins) sont considérés comme des " haches de travail" fonctionnelles, elles comportent les stigmates d'utilisations sur la buttée et le tranchant, ce sont généralement des réutilisations de grandes haches d'offrandes brisées .Dans certaines "caches" où dépôts contenant jusqu'à cent pièces beaucoup ne sont pas achevés (polie) et sont justes taillés... (découvertes au 19e siècle , provenant d'une vieille collection de l’île de Zealand).
Ciseaux, gouges et haches destinées au travail du bois durant le néolithique scandinave.
Ces outils à section carrée ou rectangulaire étaient destinés à l'abattage (lames de haches) pour évider les mortaises des manches de haches ou encore pour creuser les pirogues (ciseaux et gouges).
Les gouges à tranchant courbe "Hollow axes" ressemblent étonnamment aux outils modernes.
Ces instruments à talons épais du néolithique final scandinave, succèdent aux grandes et fines haches "thin-butted" du néolithique moyen. ils sont manufacturés et utilisés de 3200 à 1950 BC.
La typologie des ciseaux scandinaves suit celle des haches, il existe aussi un type à 2 faces:
Ils sont anciens, comme les haches à buttée fine mince à 2 pans, datant de 4000-3600 av.
Les "chisels core" ne sont pas polis et plus anciens.
Les ciseaux à 2 faces (encadré) ne sont jamais grands, environ 12-16 cm.
Parfois, ce type ancien est retravaillé à partir de hallebardes brisées.
Les typologies présentées ici son "Horneby","Kremer", pour les ciseaux / gouges et "Valby" pour les haches...
Outils collectés au 19e siècle.
Images revisitée de faucilles du néolithique final et de l'âge du bronze scandinave. Cela n'est presque pas visible sur la photo, mais toutes possèdent un lustré brillant sur les tranchants concaves. Certaines ont aussi la trace d'un emmanchement dans le bois, (localisé sur le dos du côté convexe sous la forme de plages polies "miroir"). Danemark autour de 2000 av. Artefacts collectés à la fin du 19e siècle provenant d'une ancienne collection de l’île de Zealand.
Ce type de pointe se trouve principalement dans le centre du Texas et dans la basse vallée de la rivière Pecos, dans toute la vallée de la rivière Guadalupe. On en trouve aussi avec une fréquence moindre dans la vallée de la rivière Sabine dans l'est du Texas, l'ouest de la Louisiane ainsi que dans l'Arkansas et l'Oklahoma. La fréquence diminue dans le sud des Tamaulipas.
Le type a été mis en évidence en 1952 par EO Miller et Edward B. Jelks à partir d'artefacts trouvés sur le site du
"réservoir de Belton", dans le comté de Coryell, au Texas .
Miller est un archéologue qui a mené de nombreuses fouilles notamment pendant les projets de construction du barrage de Belton. Jelks est un anthropologue qui a organisé le nouveau département d'anthropologie de l'Illinois State University, où il était professeur. Son travail au Texas a permis de mieux comprendre l'archéologie texane, il a été une force fondatrice de le "Society of Historical archaeology".
Il s'agit d'une mince pointe triangulaire avec une section transversale aplatie. Le tranchant de la lame est principalement rectiligne, mais peut varier et être légèrement "concave", il peut-être finement dentelée. Les exemples réaffûtés peuvent avoir une lame incurvée ou recourbée. Les encoches sont généralement peu profondes, laissant un large pédoncule expansif généralement de la même largeur que les barbelures. Suhm et Krieger (1954) notent que même lorsque la base est plus étroite que les barbelures, les encoches moins profondes et le col large sont indicatifs de ce type. La base du pédoncule peut varier de légèrement concave à légèrement convexe.
Longueur totale - 30 à 70 mm (moyenne 50 mm), Longueur du pédoncule de 6 à 11 mm, Largeur de 20 à 30 mm, Largeur du pédoncule - 13 à 18 mm.
1979
https://www.projectilepoints.net/Points/Ensor.html
https://www.projectilepoints.net/Points/San_Jacinto.html
Le solutréen se développe entre 22 000 et 17 000 ans BP, c'est-à-dire pendant la période très froide et très sèche du dernier maximum glaciaire. Cette culture est définie en 1872 par Gabriel de Mortillet, sur la base de l'industrie lithique découverte en 1866 par Henry Testot-Ferry et Adrien Arcelin au pied de la Roche de Solutré.
Les solutréens ont fait preuve d’une grande maîtrise des techniques de taille et particulièrement du façonnage bifacial au percuteur tendre. La finition des outils est assurée par la technique de la retouche couvrante par pression : les éclats ne sont pas détachés en percutant le silex mais en pressant très fortement son bord avec un outil en os ou bois animal . Parfois, le silex était intentionnellement chauffé avant d’être retouché pour en améliorer les propriétés mécaniques.
Ces techniques ont permis la confection de différents outils : pointes à face plane au solutréen ancien, pièces bifaciales d’une très grande finesse, appelées « feuilles de laurier » au solutréen moyen, « feuilles de saule » et pointes à cran au solutréen final. Le reste de l’outillage correspond au fond commun du paléolithique supérieur : grattoirs, burins, perçoirs, lamelles à dos.
Voici quelques vestiges lithiques de cette civilisation provenant de fouilles du début du 20e siècle dans les célèbres abris sous roche de Dordogne .
j'ai oublié de spécifier que les solutréens sont les inventeurs de l'aiguille à chas !
L'aurignacien débute vers -43 000 ans (BP) en Europe de l'Ouest, cette culture coïncide avec l'arrivée d'Homo sapiens. L'aurignacien se caractérise par son industrie osseuse (sagaies à bases fendues) et lithique (pièces carénées, lamelles, lames retouchées, etc.)1. La culture Gravettienne succède en Europe à l'aurignacien à partir de 31 000 ans BP.
L'industrie lithique aurignacienne est composée de :
grandes lames retouchées épaisses, (les fameuses lames aurignaciennes). Ces lames sont parfois retouchées des deux côtés et sont quelquefois munies d'encoches latérales, elles portent alors le nom de « lame étranglée » .
De nombreux artefacts carénés (grattoirs carénés, burins carénés et burins busqués) présentent des enlèvements lamellaires .
Il est maintenant établi que ces pièces carénées, considérées comme des types (donc traitées en tant que tel par la typologie), ont servi de nucléus pour la production de lamelles. Ce statut technologique de nucléus, aujourd’hui reconnu à ces pièces carénées, n'exclut pas leur utilisation en tant qu'outil.